Les 5 erreurs qui sabotent la communication d’une marque
- Melanie Galpin
- 4 déc.
- 4 min de lecture

(et comment les corriger, concrètement)**
Lorsque la communication d’une marque ne fonctionne plus, on croit souvent que le problème vient de la visibilité, de l’algorithme, ou d’un manque de contenu.
Mais dans la grande majorité des cas, le problème est ailleurs.
Il est dans les fondations.
Car une communication peut sembler “active”, “présente”, “visible”... et pourtant manquer l’essentiel : être structurée autour d’un message clair, cohérent et vivant.
Depuis plusieurs années, nous observons les mêmes patterns. Et surtout : les mêmes 5 erreurs récurrentes qui sabotent silencieusement les marques — petites, grandes, ou en croissance.
Voici ces erreurs, et surtout comment les corriger immédiatement.
1. L’absence d’un axe narratif clair
“On sait ce qu’on vend, mais pas ce qu’on raconte.”
C’est probablement l’erreur la plus fréquente.
Une marque communique… mais sans récit central. Elle poste, elle publie, elle annonce — mais rien ne relie les pièces entre elles.
Sans histoire, la communication devient mécanique. Et surtout : elle n’évoque rien.
Comment corriger:
Un bon axe narratif repose sur 3 piliers :
Pourquoi la marque existe (la raison — pas le slogan)
Quel problème elle résout (réel, concret, humain)
Comment elle transforme la vie de son audience (même légèrement)
Lorsque cet axe est clair, tout le reste s’aligne. Les contenus deviennent cohérents. La marque devient reconnaissable. L’audience comprend enfin ce que la marque lui apporte.
2. Un positionnement flou
(ou trop large pour créer de l’impact)**
Une marque qui “parle à tout le monde” finit par ne toucher personne.
On voit souvent : • des marques qui changent de discours tous les mois, • des offres présentées de manière imprécise, • des messages trop génériques (“qualité”, “innovation”, “professionnalisme”).
Le flou, c’est l’ennemi numéro 1 de la croissance.
Comment corriger:
Un bon positionnement répond à une seule question : “Qu’est-ce que nous faisons MEILLEUR que les autres, pour QUI, et POURQUOI?”
Une fois que cette phrase est trouvée, elle doit devenir : • la racine de l’identité, • la base du site web, • la colonne vertébrale de la stratégie, • et la référence de chaque décision créative.
Un positionnement clair simplifie toute la communication. Il enlève l’hésitation. Il donne un cap.
3. Une identité visuelle qui n’exprime pas la stratégie
Certaines marques ont une identité visuelle “belle”, mais pas “juste”.
Ça arrive quand : • les visuels ne racontent rien, • la palette ne correspond pas au marché, • la typographie ne reflète pas le niveau de sérieux, • les supports n’ont pas la même intention.
Une identité visuelle doit être plus qu’une esthétique : elle doit être un langage, cohérent et intentionnel.
Comment corriger:
Une identité efficace s’appuie sur 3 critères :
1) Cohérence (même émotion partout)
Si le site est premium, les réseaux sociaux doivent l’être aussi. Si le discours est scientifique, la typographie doit l’être aussi.
2) Alignement marché
Les codes visuels d’un fonds d’investissement ne sont pas ceux d’une marque de skincare. Les codes d’une PME suisse ne sont pas ceux d’une startup créative.
3) Simplicité (le piége du “trop”)
Plus une identité est simple, plus elle est forte. Il ne faut pas “ajouter” : il faut affiner.
4. Un message différent sur chaque plateforme
C’est l’erreur la plus visible… mais la moins assumée.
Une marque peut exprimer : • un ton sur LinkedIn, • un discours totalement différent sur Instagram, • et un autre encore sur le site.
Résultat : l’audience ne comprend plus ce que la marque veut dire. Et quand l’audience ne comprend pas, elle n’adhère pas.
Comment corriger:
Créer un “Message Hub”.
Un document simple où sont définis :
les messages clés,
les valeurs,
les preuves,
les arguments de réassurance,
les formats.
Puis décliner ces messages selon le canal. Pas les réinventer.
C’est la clé d’une communication fluide, crédible et mémorable.
5. Une expérience fragmentée entre online et offline
Les marques pensent souvent que “digital” et “physique” sont deux mondes séparés. Mais pour l’utilisateur, c’est une seule et même expérience.
Une brochure, un site web, un roll-up, un post, un packaging… Ce sont des portes d’entrée dans la même maison.
Quand chaque porte raconte quelque chose de différent, on s’y perd.
Comment corriger:
Construire un écosystème plutôt qu’une série d’actions isolées.
Se poser la question : “Quelle expérience voulons-nous faire vivre avant, pendant et après la rencontre avec la marque?”
Puis aligner : • les supports, • les mots, • les visuels, • les interactions, • la posture.
Une marque devient forte quand elle devient cohérente à chaque niveau.
Conclusion: une communication solide ne demande pas plus d’efforts… mais plus de structure
Ces 5 erreurs sont simples. Mais elles ont un impact gigantesque.
La bonne nouvelle? Elles se corrigent rapidement — à condition de prendre du recul, d’observer, et de reconstruire le message sur des fondations claires.
Une communication efficace n’est pas une question de volume ou de visibilité. C’est une question de clarté, cohérence, intention.
Et quand ces trois éléments sont en place, la marque change de niveau.
Si vous souhaitez clarifier votre message, renforcer la cohérence de votre communication ou simplement échanger sur vos enjeux actuels, nous serons ravis d’en discuter avec vous.

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